Samedi 24 septembre, la Cour constitutionnelle gabonaise validait la réélection du président Ali Bongo, fils de l'ancien chef de l'Etat Albert-Bernard Bongo. A eux deux, ils cumulent près d'un demi-siècle à la tête du pays. L'historien et politilogue Wilson-André Ndombet revient sur cette dynastie.
On ne peut bien comprendre l'avènement au pouvoir de la dynastie Bongo au Gabon, en 1967, sans la mettre en rapport, d'une part avec l'histoire des crises institutionnelles du territoire colonial français du Gabon avant son indépendance (1960), d'autre part avec le rôle joué jusqu'à sa mort par le président Léon Mba en faveur d'Albert-Bernard Bongo.
Celui-ci n'était-il qu'une invention du "commandement de la post-colonie"? Disparu en 2009, après un règne de 41 ans, le futur Omar Bongo Ondimba s'était-il assuré des modalités d'accession au pouvoir de son fils Ali? Ce dernier s'est-il imposé à la classe politique gabonaise pour préserver, comme son père, les intérêts de la lignée familiale?... suite de l'article sur L’Express