Quatre chefs d’Etat africains assistent à l’investiture d’Ali Bongo

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Publié le mercredi 28 septembre 2016 | Agence Gabonaise de Presse

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Cérémonie d`investiture du président Ali Bongo
Mardi 27 septembre 2016. Libreville. Le président réélu du Gabon, Ali Bongo Ondimba a prêté serment en présence de quatre chefs d’Etat africains.

LIBREVILLE - Quatre chefs d’État africain ont assisté mardi à l’investiture du président gabonais Ali Bongo Ondimba élu pour un second septennat à la tête du Gabon.

Il s’agit des présidents du Niger, Mahamadou Issoufou, du Togo, Faure Gnassingbé, du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta et de Sao Tomé et Principe, Evaristo Carvalho.

Plusieurs autres chefs d’État africains n’ont pas effectué le déplacement de Libreville, mais ont par contre dépêché leurs représentants. Le Sénégal, la République du Congo Brazzaville, le Tchad ont été représentés par leurs Premiers ministres. La République Démocratique du Congo a dépêché son président du Sénat.

Après la validation par la Cour constitutionnelle de la réélection d’Ali Bongo Ondimba, plusieurs lettres et déclarations de félicitations ont été adressées au président gabonais.

Le président sénégalais, Macky Sall et le camerounais Paul Biya, représenté à un très haut niveau à l’investiture du président gabonais, ont félicité Ali Bongo Ondimba, pour sa réélection.

Dans un communiqué, le chef de l’État tchadien, Idriss Déby Itno, président en exerce de l’Union africaine, a pris acte de la réélection du président gabonais avant d’inviter les leaders politiques gabonais au « respect de la décision souveraine » de la Cour constitutionnelle du Gabon.

Pour leur part, le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, toute l’ambassade des États-Unis au Gabon ont déclaré également « prendre note » de la décision de cette juridiction, qui a confirmé la réélection d’Ali Bongo Ondimba.

Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a pris note de la décision de la Cour constitutionnelle gabonaise sur les recours introduits concernant les résultats préliminaires de l’élection présidentielle du 27 août 2016 et de sa confirmation de l’élection d’Ali Bongo Ondimba en tant que « Président élu ». Il a appelé les hommes politiques gabonais à entamer « un dialogue large » en vue de la stabilité du pays.

Ban Ki-Moon a appelé à « la libération des personnes détenues de façon arbitraire en relation avec le processus électoral ». Il a ajouté que les Nations Unies restaient déterminées à soutenir le processus démocratique et le développement durable en République gabonaise et continueraient à travailler étroitement avec les partenaires nationaux, régionaux et internationaux à cet égard.

Le Royaume du Maroc prend acte de la décision rendue vendredi par la Cour Constitutionnelle de la République gabonaise. « Fortement attaché aux liens exceptionnels entre les deux pays », le Maroc appelle l’ensemble des protagonistes à respecter cette décision émanant de la plus haute juridiction du Gabon et à faire prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation, sa stabilité et la prospérité de son peuple.

Les président réélu a également reçu les félicitations à titre personnel. C’est le cas de l’ancien président du front national, Jean Marie le Pen et du Front populaire ivoirien (FPI), formation de l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo.

SN/FSS

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