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Gabon: Ali Bongo prête serment pour un deuxième septennat
Publié le mardi 27 septembre 2016  |  AFP
Cérémonie
© Autre presse par DR
Cérémonie d`investiture du président Ali Bongo
Mardi 27 septembre 2016. Libreville. Le président réélu du Gabon, Ali Bongo Ondimba a prété serment en présence de quatre chefs d’Etat africains.
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Le président gabonais Ali Bongo Ondimaba a prêté serment mardi pour un deuxième septennat, quatre jours après la validation de sa réélection par la Cour constitutionnelle qui a rejeté la requête de son rival Jean Ping.

Je jure de consacrer toutes mes forces au bien du peuple gabonais, en vue d'assurer son bien-être et de le préserver de tout dommage, de respecter et de défendre la Constitution et l'Etat de droit, a récité le chef de l'Etat, 57 ans, main gauche sur la Constitution et main droite levé vers le drapeau vert-jaune-bleu du Gabon.

Pour saluer son investiture, des coups de canon ont alors été entendus près du palais présidentiel siège de la cérémonie.

M. Bongo a prêté serment devant la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo, qui a préalablement rappelé la décison des neuf juges constitutionnels rendue dans la nuit de vendredi à samedi: Ali Bongo a été élu avec 50,66% des suffrages (172.990 voix) face à Jean Ping (47,24%, 161.287 voix).

M. Ping parle d'un déni de justice et s'est de nouveau proclamé samedi le président clairement élu du Gabon, sans se prononcer sur l'appel au dialogue lancé par Ali Bongo.

Le chef de l'Etat devait ensuite prononcer une allocution devant les corps constitués du Gabon (Parlement, cour constitutionnelle...) et ses invités étrangers.

Quatre chefs d'Etat africains (Mali, Niger, Togo, Sao Tomé) assistaient à la prestation de serment ainsi que les Premiers ministres du Sénégal, du Tchad, du Congo, de la Centrafrique et du Maroc.

La France était représentée par son ambassadeur à Libreville, tout comme les Etats-Unis.

Qu'ils viennent ou pas, ça ne change rien puisque la France n'a plus de diplomatie. C'est Bruxelles qui donne le la, a commenté le porte-parole du gouvernement Bilie-By-Nze.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a regretté samedi que l'examen des recours n'ait pas levé tous les doutes sur la réélection du président gabonais.

Les observateurs électoraux de l'Union européenne ont aussi regretté dimanche que la Cour n'ait pas été en mesure de rectifier de manière satisfaisante les anomalies observées lors du scrutin présidentiel du 27 août.
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