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Aide : la BAD entend injecter 400 milliards de dollars pour développer l’agriculture de l’Afrique d’ici 2025
Publié le mardi 27 septembre 2016  |  Gabon Economie
Assemblées
© aLibreville.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD: Cérémonie de clôture
Ouvert le 25 Mai dernier, les assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement ont refermé leurs portes ce 29 mai 2015. Une cérémonie qui a vu la participation du nouveau président et du Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Photo: le président Akinwumi Adesina
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Ces fonds serviront à accélérer la mise en œuvre de sa politique de transformation et développement du secteur de l’agriculture en Afrique.

La Banque africaine de développement s’est résolue à développer le secteur agricole dans le continent africain d’ici 2025. Pour atteindre cet objectif à long terme, elle envisage affecter un montant de 400 milliards de dollars pour permettre aux pays africains d’amorcer l’industrialisation de l’agriculture. Ce qui leur permettra de marquer une rupture avec la dépendance alimentaire dont ils souffrent jusqu’à nos jours et de réduire le montant de dépenses de l’importation des produits de consommation.

« Nous avons besoin de 300 à 400 milliards de dollars dans les dix prochaines années pour réussir la transformation complète », a affirmé le directeur agriculture et agro-industrie de la Bad, Chiji Ojukwu.

La mise en œuvre de ce programme changera le devenir de ce continent. D’autant plus que l’Afrique dépense au moins 35 milliards de dollars chaque année pour couvrir ses charges d’importation. Pour une première phase, la Banque africaine de développement compte mettre à disposition un montant de 24 milliards de dollars en vue d’amorcer ce processus de modernisation et de transformation, « On a besoin de beaucoup plus. Nos fonds doivent servir de catalyseurs pour que d’autres donateurs et partenaires nous rejoignent », a expliqué le directeur agriculture et agro-industrie de la Bad, Chiji Ojukwu.

Pour ce dernier, la faiblesse des infrastructures, de l’irrigation, du secteur bancaire, le manque d’attractivité du climat des affaires, son autant des facteurs qui justifient l’état actuel du domaine de l’agriculture en Afrique. Cette situation pourrait aussi s’expliquer par le fait que le domaine de l’agriculture ne rentre pas dans les priorités de développement des pays africains, la preuve est que « Les gouvernements africains mettent très peu de financement dans l’agriculture. Nous voulons faire augmenter les investissements publics dans le secteur agricole », a-t-il ajouté. Toutefois, il reste optimiste sur le développement de ce secteur, « Nous avons pensons qu’on peut arriver dans les dix ans, mais il ne faut attendre 2025, la course commence aujourd’hui », a-t-il conclu.

C’était au cours la présentation de sa stratégie de transformation de l’agriculture africaine le 19 septembre à Abidjan, que la Bad a décliné sa vision pour ce secteur.
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