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Gabon: Ali Bongo assure que son pays ne connaîtra "pas d’impasse"
Publié le dimanche 25 septembre 2016  |  Alerte Info
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© Autre presse par DR
Le président de la République, son Excellence Ali Bongo Ondimba
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Le président Gabonais Ali Bongo Odimba, dont la réélection le 31 août a été contestée par l’opposition, puis confirmée dans la nuit de vendredi à samedi par la Cour constitutionnelle a déclaré dimanche que son pays ne connaîtra "pas d’impasse", dans une interview.

"Il n’y aura pas d’impasse. Nous allons discuter entre nous", a déclaré M. Bongo dans un entretien accordé aux confrères de RFI, ajoutant "ce n’est pas la première fois que nous sommes dans une situation post-électorale et nous allons, ensemble, trouver les voies et moyens pour sortir de cette situation-là".

"Je ne peux pas ignorer qu’il y a une grande partie de la population qui n’a pas voté pour moi (…). Pour tous ces gabonais (…), je leur dis que je les ai quand même entendus", a-t-il fait savoir, sans exclure la possibilité que ses opposants figurent dans son futur gouvernement".

Samedi, après que la Cour constitutionnelle a confirmé la victoire de Ali Bon Bongo à l’élection présidentielle du 27 août avec 50,66% des suffrages, son principal opposant, Jean Ping (47,24%), a accusé cette Cour d’avoir "foulé au pied la souveraineté du peuple".


"Je ne reculerai pas", a-t-il déclaré, ajoutant que cette décision de la Cour constitutionnelle qu’il a accusé par ailleurs d’avoir "un parti pris", a été prise "envers et contre tous, foulant au pied la souveraineté du peuple".

Le 31 août, la Commission électorale d’abord, puis le ministère de l’Intérieur avaient déjà proclamé la victoire pour un second mandat du chef de l’Etat sortant, accrédité de 49, 80 % des suffrages contre 48,23% pour l’opposant Jean Ping.

Accusant le pouvoir de fraudes, l’opposition avait contesté ces résultats et exigé un recomptage des voix dans un climat de violences à Libreville et dans d’autres villes du pays.

Opposé au départ à cette demande de l’opposition, le camp Bongo, sous la pression de la Communauté internationale, a finalement accepté un recomptage des voix.

Avec ce verdict de la Cour constitutionnelle, Ali Bongo devrait rester à la tête du Gabon pour un second mandat de sept ans.

ATI
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