LIBREVILLE - Le corps sans vie de Robert Sonnet, quinquagénaire de nationalité gabonaise et propriétaire du site de la Maringa situé à l’Ile de la pointe Denis, a été découvert vendredi à son domicile au quartier Louis dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.
Selon les témoignages des personnes présentes sur les lieux du drame, c’est aux environs de 7h du matin que la dame de ménage, en arrivant comme à son habitude chaque matin pour sa journée de travail, elle fera la macabre découverte du corps sans vie de son patron, gisant dans une mare de sang, ligoté des mains aux pieds et ayant un chiffon caverneux dans la bouge.
« Cette nuit là, le défunt a été déposé vers 22h par son frère à son domicile de Louis après surement une petite balade, témoignent les membres de la famille, une thèse qui a été confirmée par un vendeur de cigarette se trouvant à 100m du domicile du disparu. Ils se sont arrêtés pour acheter de la cigarette chez moi et ont continué. J’ai fermé quelques minutes après donc j’ai pu voir si quelqu’un est rentré là-bas » a dit un commerçant, un témoin.
Certaines personnes sur le lieu du drame évoqueraient l’hypothèse d’un crime masqué où la victime aurait été suivie par des personnes qui auraient profité du calme qui prévaut actuellement dans la ville pour accomplir le forfait, juste après que la victime ait été déposée par son frère.
« Hier nous étions au Cotton-Club jusqu’à 3h et j’ai même vu des policiers faire le contrôle comment cela a pu se faire même s’il est vrai qu’il ne reste pas souvent longtemps au même endroit », témoigne un autre riverain
Robert Sonnet était très connu par de nombreux gabonais pour être parmi les premiers promoteurs de discothèque à Libreville, le ‘’Maringá’’ dans les années 80 qui était située au bord de mer. Ce, avant de s’installer de l’autre côté de la pointe de Denis où se trouvait déjà son fils David qui vit au Gabon après la séparation avec la mère de ses 3 enfants.
Pour certains, c’est un homme qui vivait dans la discrétion sans problème et toujours joviale, communément appelé « tonton Robert » par certains proche du quartier.
Les malfrats qui avaient surement une mission précise ont emportés à leur passage juste un téléviseur appartenant au fils du défunt dans sa chambre.
Une enquête a été diligentée pour rattraper les auteurs de ce crime.