Dans une déclaration communiquée par le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, appelle les autorités, y compris les services de sécurité, à respecter pleinement les droits de l’homme et libertés fondamentales durant cette période difficile.
En marge des plénières du contentieux électoral à la Cour constitutionnelle, le 22 septembre 2016, le Secrétaire général des Nations unies a exhorté tous les acteurs intervenant dans le processus électoral à faire preuve de la plus grande retenue, à s’abstenir de toute forme de violence et à rester calmes avant et après l’annonce des résultats par la haute juridiction.
Cet appel vise particulièrement les leaders politiques et leurs partisans. «Toute perte supplémentaire en vie humaine serait inacceptable. Il est de la responsabilité des autorités du pays et de ses leaders politiques de garantir que les actes de violence qui ont suivi l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle le 31 août ne se répètent plus», prévient Ban Ki-Moon, précisant que «les instigateurs ainsi que les auteurs de violences devront répondre de leurs actes».
Demandant aux parties prenantes d’exprimer leurs différends de manière pacifique, le Secrétaire général «encourage le candidat victorieux à s’engager dans un véritable dialogue national inclusif en vue de promouvoir une gouvernance démocratique et l’Etat de droit, y compris des réformes dans la gestion des élections futures. Les Nations unies restent disposées à soutenir ces efforts».