Alors que la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur le résultat de la présidentielle au Gabon, le gouvernement de Libreville a indiqué que l'opposant Jean Ping serait arrêté en cas de nouvelles violences.
Le gouvernement de Libreville a fait savoir au chef de l'opposition, Jean Ping, qu'il risquait d'être arrêté en cas de nouvelles violences au Gabon. "M. Ping a dit clairement que si la Cour constitutionnelle ne le déclarait pas vainqueur de l'élection présidentielle, il y aura des troubles. Eh bien, s'il franchit la ligne, il sera arrêté", a déclaré le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, lors d'une conférence de presse, mercredi 21 septembre.
Début septembre, des émeutes avaient éclaté après l'annonce de la très courte victoire, par 6 000 voix d’écart seulement, du président sortant Ali Bongo Odimba à la présidentielle du 27 août. Les violences ont fait six morts, selon le gouvernement, et 100 morts, selon le camp de Jean Ping, qui se présentait contre le chef de l'État.
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