Ils sont essentiels à la sécurité routière. Pour les automobilistes comme pour les piétons. Un nombre important de panneaux avaient été installés lors de la réfection de certaines voies urbaines. Hélas, nombre d'entre eux sont aujourd'hui détruits ou à terre.
Entre IAI et Charbonnages, un bon nombre sont chancelants ou hors de fonction. Même chose sur le boulevard Omar Bongo. Étonnant d'ailleurs de voir ces nouveaux panneaux au sol, alors que les anciens tiennent toujours debout. D'où certains doutes sur la qualité du nouveau matériel et du travail effectué par les société. Rencontré non loin de l'Assemblée nationale, cet étudiant montre l'un d'entre eux, arraché et posé sur la barrière de l'ambassade de Chine: “ Ce n'est pas normal d'accepter que d'aussi importantes installations routières durent à peine une saison. Trois mois ! C'est effectivement la durée moyenne de vie d'un panneau vertical ”.
Et de conclure, dépité : "Les sociétés chargées de la fabrication de ces panneaux ont bouffé l'argent. Elles ont maquillé leurs magouilles en nous dotant des panneaux de mauvaise qualité ". D'où son appel lancé aux autorités. Cette situation ne peut durer.