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Mission de l’UA : Nzouba Ndama déplore les «manœuvres dilatoires» du gouvernement
Publié le mardi 20 septembre 2016  |  Gabon Review
Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale
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Guy Nzouba, ancien président de l’Assemblée nationale coalisé aujourd’hui autour de Jean Ping, a déploré, le 19 septembre sur Rfi, le fait que le gouvernement lésine sur la mission d’observation de l’Union africaine, chargée de conseiller la Cour constitutionnelle gabonaise pour trancher le contentieux électoral.

L’opposition gabonaise a émis des doutes sur la déclaration du gouvernement à propos de la mission d’observation que l’Union africaine(UA) promet d’envoyer au Gabon. Constituée de juristes de haut niveau, cette mission aura pour but de conseiller la Cour constitutionnelle qui a jusqu’au 23 septembre pour trancher le contentieux électoral. Si cette mission est bien perçue par les autorités gabonaises, notamment le ministère des affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet, ce dernier a tout de même précisé que les contours de leur mission étaient encore en discussion. Sans préciser s’ils pourront assister aux délibérations finales.

Cette déclaration n’est pas restée sans susciter des réactions dans le camp de Jean Ping. Guy Nzouba-Ndama, ancien président de l’Assemblée nationale rallié à la candidature de Jean Ping, pense que tout cela est trop flou et arrive bien trop tard. Il craint qu’il ne s’agisse que d’atermoiement : «Ça aurait été une excellente idée si celle-ci était apparue un peu plus tôt. Ce que je crains, c’est une manœuvre dilatoire pour montrer que finalement c’est trop tard, nous sommes le 19 aujourd’hui, il reste quatre jours. La date butoir c’est le 23», a-t-il lancé sur Rfi.

Dans le même esprit, Guy Nzouba- Ndama a estimé que le ministre des Affaires étrangères n’a offert aucune garantie : «Il n’offre aucune garantie puisqu’il dit que maintenant les discussions sont engagées entre la Cour constitutionnelle et l’Union africaine. Je pense que dès lors que nous sommes membres de l’Union africaine, on a ratifié un certain nombre de conventions. Lorsqu’on est dans une situation de crise, on doit saisir toutes les opportunités pour pouvoir trouver une issue. Et là, je pense, l’Union africaine a trouvé la solution idoine. C’est dommage que l’on nous retarde encore avec des notions de souveraineté nationale qui ne sont que des manœuvres dilatoires», a-t-il poursuivi.

Jean-Thimothé Kanganga
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