Par leurs discours pendant la précampagne et la campagne, la constellation des grabataires, pardon, des «généraux» qui gravitent autour de «l’amiral» Jean Ping, représentée par Nzouba Ndama Iscariote, Cam-la-fuite, Jacky-Mille-Rancunes, Myboto-le-boa, Divungi-la poltronnerie et Cie est curieusement aphone depuis que leurs fantassins ont cassé, pillé et incendié, voire tué, sur leur passage. Alors que ce sont ces ringards qui se sont alliés à Ping, tout en lui promettant que le pouvoir lui était désormais avec eux. Tant ils étaient sûrs qu’ils allaient faire d’Ali Bongo Ondimba une bouchée à la présidentielle du 27 août dernier.
Malheureusement pour ces «étoilés de réserve», l’annonce des résultats de la présidentielle en faveur d’Ali Bongo Ondimba a fini par faire chavirer leurs dernières illusions. Et du coup, la rage au cœur, ils ont alors constitué ce front du refus qui souffle sur les braises. Jean Ping étant leur marionnette attitrée, ces grabataires seraient ceux-là qui l’entêteraient dans sa position radicale. Car, ils insupportent mal de voir Ali Bongo Ondimba être aux commandes du Gabon. D’où, à travers des messages subliminaux, ils jouent aux faucons, sous la dictée de leur nouveau maître à penser, l’ombrageux avocaillon, Robert Bourgi.
Mais voilà, pendant que ces vieilles peaux soufflent sur les braises, et que Ping chauffe la scène sous la haute inspiration de Robert Bourgi, si on fait le décompte des casses, des pillages, des vandalismes, des déprédations et des incendies orchestrés par leurs partisans, pas sûr que ces bienheureux «généraux» ont perdu des biens. Leurs partisans avaient seulement identifié les biens des proches du pouvoir, qu’ils ont vandalisés et pillés. Tout comme, au nombre des pertes en vies humaines, Ping et ses « étoilés de réserve » n’ont pas été touchés dans leur chair. Voir les commerces des quartiers populeux pillés, tout comme sang des Gabonais coulé à cause de leur rhétorique guerrière, cela revitalise sûrement cette bande de prétendus sages.
Bien gardés dans leurs bunkers des quartiers huppés de la capitale et de ses environs, Guy Nzouba Ndama, Zacharie Myboto, Casimir Oye Mba, Jean-Clément Didjob Divungi Di Ndinge, Jean-François Ntoutoume Emane et d’autres vieilles peaux des mêmes écailles, sont loin de la vendetta créée par leurs partisans devenus intenables. Mais, cela n’est pas la tasse de thé de ces souffleurs qui n’attendent qu’une chose : foutre le chaos dans le pays, tout en mettant leurs familles respectives à « l’abri de la peur et du besoin », créé par leurs partisans. N’est-ce pas Jean Ping ?