Qui a suivi, avec le minimum de distance prophylactique requis, le processus électoral au Gabon, comme tous ceux qui l’ont précédé au cours de l’année 2016, n’a pu qu’être frappé par le déchaînement de haine et de violence sur cet incubateur de toutes les passions qu’est devenu l’internet.
Tout se passe, pendant ces périodes à hauts risques, comme si le gentil geek, pétri d’idéaux et nourri aux mamelles de la libre circulation de l’information, se muait en une sorte de sociopathe agressif atteint du syndrome d’Asperger. Ce personnage, que les Américains désignent sous le terme de « troll » (les États-Unis en regorgent, au point que le magazine Time a fait récemment sa une sur ce phénomène éminemment toxique), a envahi les cybercafés du continent, les états-majors des candidats et les HLM de la diaspora.... suite de l'article sur Jeune Afrique