Depuis le 5 septembre, le parquet de Libreville procède à l'examen des différents dossiers des personnes interpellées suite aux troubles survenus après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle du 27 août. A ce jour, 342 mis en cause sont passés devant les juges d’instruction.
De source judiciaire, 70 manifestants ont déjà été incarcérés. 31 devraient comparaître, cette fin de semaine, devant le tribunal correctionnel de Libreville, notamment pour attroupements armés et non armés ayant troublé l'ordre et la tranquillité publique. Lesquelles infractions sont punies par les articles 79, 82 et 333 du Code pénal. Pour leur part, 39 mis en cause ont été inculpés. Ils sont actuellement en détention préventive à la maison d'arrêt de Gros-Bouquet. A leur charge, figurent les délits d'incendie volontaire, pillages et destruction des biens d'autrui. Autant d'infractions punies par les articles 230, 331 et 333 du Code pénal.
Par ailleurs, 272 personnes ont fait l'objet d'une audience de rapport à la loi, avec identification judiciaire. A noter cependant que les interpellations consécutives aux pillages orchestrés lors de ces troubles se poursuivent. Lesquelles arrestations s'effectuent chaque jour par les Officiers de police judiciaire (OPJ) commis à cet effet. (Paru le 14/9/2016)