Depuis plus de deux semaines, les populations gabonaises n’ont pas accès aux réseaux sociaux et messageries interrompus sur l’ensemble du territoire national, suite à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 27 août 2016. La connexion à internet est désormais disponible aux entreprises, administrations et particuliers à certaines heures du jour, de 6h à 18 h, et ce pour permettre aux différents opérateurs économiques de pouvoir travailler.
David, jeune webmaster, s’exprime : « Je ne peux pas faire un jour sans aller sur le net, parce que je travaille avec cet outil. Avec la coupure des réseaux sociaux et de la messagerie, certaines tâches sont difficiles à accomplir. Alors, pour y remédier, j’ai dû chercher des voies et moyens pour accéder aux réseaux sociaux et messageries via internet et contourner enfin l’obstacle le brouilleur d’applications activé actuellement au niveau du Gabon qui empêche le bon fonctionnement et le blocage de certaines applications sur le net telles que : Facebook, WhatsApp, twitter et autres. Il existe des applications pour contourner le brouilleur et surfer tranquillement sans risquer de perdre à nouveau la connexion internet. Me rendant sur les réseaux sociaux, j’ai pu constater que nous n’étions pas nombreux au niveau national à être connectés et du coup, les échanges ne sont pas aisés. »
Pour sa part Nicole, jeune librevilloise déclare : « Nous ne comprenons pas pourquoi jusqu’à présent la messagerie téléphonique et les réseaux sociaux sont encore hors- service, nous avons nos parents à l’étranger avec lesquels nous voulons communiquer, c’est un moyen peu coûteux pour le faire. Pourquoi cette restriction aux libertés fondamentales ? Qu’ils rétablissent complètement le net ».
Dans le cadre de la recherche de l’information et autres, les réseaux sociaux, messagerie sont très importants pour l’évolution, la mondialisation, le développement. Vivre aujourd’hui sans ces moyens de communication est un véritable frein au développement du pays et à l’épanouissement de sa population. D’où la demande insistante pour que les autorités se penchent sur la question et rétablissent les réseaux sociaux et messageries