La présentation du bilan d’activités 2013 de la Conférence Internationale des Marches d’Assurance (CIMA) était au centre de la conférence de presse animée vendredi 14 mars 2014 à Libreville par Jean Claude Ngbwa, le secrétaire général de l’institution. Le chiffre d’affaires réalisé en 2013 par la Conférence Internationale des Marchés d’Assurance (CIMA) a été évalué à 810 milliards de FCFA contre 246,30 milliards en 2012 soit une hausse de plus de 228,96%.
Ce chiffre d’affaires réalisé pour l’essentiel sur la base des rapports annuels des marchés de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Gabon et transmis à la CIMA conformément à l’article 81 du code des marchés d’assurance fait ressortir néanmoins certains décalages au niveau de la codification des rapports annuels.
« Dans un rapport annuel d’activité, vous retrouverez l’activité de chaque pays par rapport aux compagnies d’assurance qui existent. Globalement, cet exercice qui consiste à présenter le chiffre d’affaires annuel. Mais, nous remarquons que notre secteur reste fragile du fait que le taux de pénétration en assurance reste le plus faible au monde. Car, la moyenne observée dans les 14 pays membres se situe à 1%. Ce qui prouve que l’assurance est sur ses fonds baptismaux » a déclaré Jean Claude Ngbwa, secrétaire général de la CIMA.
Comme recommandations, l’organisme a décidé de mettre en place plusieurs stratégies en vue d’améliorer le taux de pénétration dans les pays membres et le nombre de personnes à assurer.
« Nous avons pensé qu’il faut renforcer la culture d’assurance, faire en sorte que les populations aillent davantage vers l’assurance pour couvrir leurs risques. Il faut également toucher les populations les plus vulnérables tels que les agriculteurs qui peuvent faire face à une baisse de production et bénéficier du soutien de l’assurance pour s’en sortir » a-t-il préconisé.
Pour y parvenir, les membres de la CIMA ont décidé de mettre en place un plan stratégique sur cinq ans, dont les premiers résultats sont ponctués par la création d’entreprises spécialisées dans la microfinance.