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Présidentielle 2016 : Ali Bongo Ondimba a déposé ses mémoires en défense
Publié le samedi 17 septembre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
Tournée
© Présidence par DR
Tournée républicaine conduite dans l’Ogooué-Maritime par le président de la République, S. E. Ali Bongo Ondimba
Lundi 8 août 2016. Port-Gentil. Le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, qu’accompagnait la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, a achevé dans la capitale économique la Tournée républicaine entamée mi-juillet à Tchibanga. Sur un chant choral pour le Gabon: « Un Dieu, un pays, un peuple ».
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Ali Bongo Ondimba, candidat déclaré élu à l’issue de l’élection présidentielle du 27 août dernier, a déposé mercredi ses mémoires de défense devant la Cour constitutionnelle, à la suite des trois recours déposés par les candidats, Jean Ping, Gérard Ella Nguéma et Abel Mbombe Nzoundou.

L’annonce a été faite par la partie défenderesse du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), composée du président de la commission permanente des textes de cette formation politique, Ali Akbar Onanga et le maître Nkéa. Ces derniers ont rappelé que la loi autorise à Ali Bongo Ondimba de déposer ses mémoires de défense, suite aux recours déposés par les requérants.

Dans ces mémoires de défense, Ali Bongo Ondimba aurait fourni des preuves qui démontrent que le candidat Jean Ping aurait fraudé dans plusieurs bureaux de vote. Tout en précisant qu’elle détient d’autres éléments qui prouvent des cas de fraude, la défense du candidat déclaré élu a illustré quelques procès verbaux irréguliers du deuxième arrondissement dans la province de l’Estuaire qui soutiennent que l’opposant Jean Ping aurait fraudé.

« Nous détenons d’autres éléments de preuves qui démontrent que le camp de Jean Ping a effectivement fraudé », ont-ils affirmé.

Sur le recours introduit par ce dernier devant la Cour constitutionnelle portant sur le recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué, Ali Akbar Onanga et maître Nkéa ont indiqué qu’Ali Bongo Ondimba n’y est pas opposé bien que la loi ne l’autorise pas.

« Sur la demande de recomptage des votes dans la province du Haut Ogooué, Monsieur Ali Bongo Ondimba a indiqué ne pas s’y opposer même si le recomptage des voix n’est pas prévu par la loi. », ont-il dit avant de rappeler qu’il reviendra à la Cour de statuer à nouveau sur cette demande d’autant plus que c’est à la suite d’un précédent qu’elle avait fait exceptionnellement droit à une demande de recomptage en présence d’auxiliaire de justice.

En termes d’observations formulées dans le mémoire de défense, ils ont relevé que le candidat Jean Ping assoit sa demande de recomptage des voix dans le Haut Ogooué sur 174 procès verbaux alors que la province compte 297 procès verbaux. Ce qui portrait à croire une fabrication des faux procès verbaux, au regard des violences, des fraudes et des dissimulations.

« Dans ces conditions, Monsieur Ali Bongo Ondimba a indiqué que seuls les procès verbaux détenus par la CENAP font foi, celle-ci étant une autorité administrative indépendante chargée, selon l’article 13 de la loi 7/96 du 12 mars 1996, de l’organisation de l’élection et l’administration du scrutin », ont-ils affirmé.

La défense d’Ali Bongo Ondimba a dit s’opposer à la demande de la présence d’observateurs internationaux et des représentants des parties lors du recomptage, en ce sens qu’elle n’est pas légale.

S’agissant des recours de Gérard Ella Nguéma qui a saisi la Cour pour annulation des procès verbaux de centralisation des résultats dans la province du Woleu Ntem et du Haut-Ogooué, la défense d’Ali Bongo a dit avoir demandé l’irrecevabilité de ce recours en la forme pour faute de preuves.

Il en est de même pour le recours du candidat Abel Mbombé Nzoundou qui a sollicité l’annulation des résultats dans la province du Haut Ogooué et la reformation des résultats du troisième arrondissement de la commune de Libreville. Pour Ali Akbar Onanga et maître Nkéa, les documents produits ne permettent pas à la Cour de les apprécier étant donné qu’ils ne répondent pas aux prescriptions de la loi.

SN/FSS
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