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Filiation d’Ali Bongo Ondimba : un quotidien français contredit Pierre Péan
Publié le vendredi 16 septembre 2016  |  Agence Gabonaise de Presse
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Le quotidien français « Midi Libre » a dévoilé, ce jeudi, une enquête relative à l’enfance du président de la République Ali Bongo Ondimba, contredisant la remise en cause de sa filiation évoquée par le journaliste français Pierre Péan dans son ouvrage intitulé « Nouvelles affaires africaines ».

Pour le gouvernement gabonais, cette enquête réduit à néant les « ignobles » rumeurs mais surtout les manœuvres déployées ces dernières années sur la base des écrits de Pierre Péan pour délégitimer le président gabonais.

Le journaliste en charge de l’enquête démontre avec de nombreux témoignages à l’appui le caractère factice de cette construction et décrit dans le détail les années alésiennes d’Ali Bongo Ondimba.

« Notre enquête prouve aujourd’hui qu’Ali Bongo a dit vrai. Dès 1965, celui qui s’appelait encore Alain Bongo (son prénom a changé en 1973 lors de la conversion de sa famille à l’Islam), étudiait bien sur les bancs d’une école publique alésienne. Nous avons retrouvé ses camarades de classe et son instituteur. Ils témoignent, racontant de nombreuses anecdotes, dans l’enquête consacrée au sujet à paraître ce jeudi 15 septembre 2016 dans ‘’Midi Libre’’. Nous avons également retrouvé la trace d’Odette Perret, l’ancienne missionnaire qui s’est occupée de lui, mais aussi des enfants de nombreux autres dignitaires gabonais, à Alès, entre 1946 et les années 1970. Un destin hors normes », a indiqué le journaliste.

Des démonstrations que Pierre Péan aurait admis lui-même dans Midi Libre en indiquant : « Cela remet en cause mon enquête ».
« Mais nous ne pouvons nous satisfaire de cette reconnaissance bien tardive de l’absence de probité journalistique pour ce travail de commande qu’était le livre “Nouvelles affaires africaines”, véritable pamphlet propagandiste au service de M. Jean Ping », dit le gouvernement en réponse à Pierre Péan.

Tout en condamnant les propos du journaliste Pierre Péan dans son ouvrage sur la filiation d’Ali Bongo Ondimba, le gouvernement gabonais a salué la clarification faite par le journaliste du quotidien « Midi Libre » qui vient conforter la position des autorités gabonaises sur cette question.

« Ce qui est grave, ce qui est dramatique même pour notre pays, c’est le rôle qu’a joué M. Péan dans le climat politique gabonais et dans la campagne électorale. À grands renforts d’apparitions médiatiques et de soutiens à M. Ping (aux côtés de M. Bourgi), il a répandu ces rumeurs, ces mensonges, et semé la discorde au sein même de la population gabonaise. C’était d’ailleurs l’objectif de ce “livre” qui s’inscrivait dans le plan de déstabilisation du pays qui a été mis en œuvre par M. Ping et donc on a pu voir les conséquences délétères ces dernières semaines. Heureusement, un journaliste de la presse quotidienne régionale a accompli ce travail que personne n’avait voulu faire et est allé rencontrer les témoins de l’enfance du président gabonais à Alès. Des gens simples, sans enjeux, sans arrières pensées qui ont pu dire la vérité au monde et faire taire M. Péan. Il fait aussi taire les contempteurs des juges de la Cour constitutionnelle du Gabon qui avait été accusés de forfaiture lorsqu’ils avaient validé la candidature à l’élection présidentielle de M. Ali Bongo Ondimba en refusant les recours portant sur sa prétendue origine nigériane ».

Il faut rappeler que parmi toutes les informations contenues dans "Nouvelles affaires africaines", que le gouvernement gabonais qualifie de « calomnies répandues », figurait particulièrement la remise en cause de la filiation d’Ali Bongo Ondimba dont, M. Péan voulait faire un enfant adopté d’origine nigériane afin d’espérer remettre en question son éligibilité, selon les autorités gabonaises.

Pour le quotidien midi libre, « depuis Alès, l’histoire vient donc jeter une pierre dans le débat politique actuellement très tendu au Gabon. La légitimité d’Ali Bongo y est en effet plus que jamais attaquée, suite à des élections houleuses, dont les résultats, contestés, ont fait descendre dans la rue une partie de la population ».

SN/FSS
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