Un modèle africain susceptible d’améliorer les rendements cotonniers et de permettre au continent de produire cinq millions de tonnes à l’horizon 2020. C’est l’ambition portée par l’Association cotonnière africaine (ACA), qui relève l’impérieuse nécessité pour les producteurs de coton africains d’adopter de nouvelles pratiques afin de tirer le meilleur parti de leur terre dans un contexte où le continent fait face aux menaces résultant du changement climatique.
« En raison de l’insuffisance des pluies et du bouleversement dans le calendrier agricole qui déroute les producteurs africains, le challenge pour l’Afrique consiste à apporter un changement au niveau des pratiques agricoles, s’adapter au changement climatique, pouvoir maîtriser et retenir le maximum d’eau pour produire beaucoup et avoir les meilleurs rendements, même avec très peu de pluies.» explique N’Golo Coulibaly qui est conseiller technique au ministère ivoirien de l’agriculture.
Salif Cissoko, président par intérim de l’ACA, lui, a lancé un appel aux dirigeants du continent afin qu’ils s’engagent pour l’amélioration de la production cotonnière africaine. Le continent dont la production en 2013 était de 1,5 millions de tonnes, se classe 8ème producteur mondial, loin derrière la Chine qui occupe le haut du podium.