La société de transport urbain de Port-Gentil, Transpog marque un arrêt momentané de ses activités pour le non versement par la mairie de la subvention 2013. La direction de Transpog l’a fait savoir à travers un communiqué parvenu à Gabonews, le 13 mars dernier.
Transpog est passée de l’avertissement à l’exécution de l’arrêt temporaire de ses activités, ce 17 mars. Le motif principal de cette suspension du transporteur terrestre public de la capitale économique gabonaise est tributaire au non-respect par l’hôtel de ville de la convention liant ce partenariat.
Une absence de clarté qui a entraîné l’ire de la direction de Transpog. Les conséquences se font déjà ressentir auprès de la population. En sillant les principaux carrefours de Port-Gentil, l’on observe des longues files d’attente sont et des embouteillages monstres.
« J’ai du mal à circuler, il y a trop de voiture ici », se plaint Antoine Mbadinga, un automobiliste.
Entre temps, les taximen se frottent les mains, les tarifs sur un grand nombre de trajets ont doublé. Transpog s’active depuis plus d’un an pour que son statut fiscal puisse être modifié (régime douanier et TVA) ; cette société opère socialement pour le compte de l’Etat. Elle a lancé ses activités en avril 2012, Transpog a dû s’acquitter de 105 millions de droits de douanes pour immatriculer ses bus et transporter la population sans percevoir de subvention.
« C’est donc un service de proximité essentiel et de qualité que nous nous voyons contraints d’interrompre momentanément faute de soutien tangible des pouvoirs », a déploré, le président directeur général, Steeve Emmanuel Dossou Aworet.
L’an dernier, la mairie de Port-Gentil publiait un communiqué annonçant la suspension de la subvention par la délibération n°015/2012/POM/DB/CM/SG le 1er mars 2013. De cette décision, le transporteur avait augmenté ses tarifs passant de 200 frs à 300 frs sur certaines lignes.
« On nous parle tous les jours de l’émergence et, aujourd’hui cette émergence veut tuer Transpog », constate Mme Mikala.
Les 17 bus souvent en circulation ont créé de l’emploi, la direction dit préserver les 130 emplois et, qu’une solution pourrait vite être trouvée quant à la reprise du trafic urbain.
