Malinga, chef-lieu du département de la Louétsi-Bibaka, situé dans la province de la Ngounié (sud), frontalier avec la République du Congo (4 km), risque d?être coupé du reste du pays, si rien fait pour réhabiliter les deux axes routiers : Mbigou-Malinga-Mourembou. Une sinécure pour les usagers de la route, car seuls les chauffeurs téméraires et autres casse-cou continuent à s?y aventurer sur ces pistes des éléphants.
Sur le premier axe Mbigou-Malinga, d’un linéaire de 107 km, le chemin est parsemé d’embuches, notamment les passages d’eau, les bourbiers, les crevasses et autre ponts endommagés. Il faut le préciser que ce décor se trouve dans une région montagneuse, dont l’accessibilité impose une régularité de l’entretien routier. Ajouter à ceci, la régularité des précipitations dans la région, entrainant de facto, l’érosion de la chaussée et de l’ensemble de la structure routière. Une fois à l’abandon, la route aujourd’hui est devenue impraticable, privant les nombreux villages de cet axe routier à être au contact des réalités du département et partant de la province de la Ngounié.
Même décor sur l’axe Mourembou-Malinga paraissant proche du chef-lieu de la Louétsi-Bibaka via Lékindou un poste frontière avancé avec le Congo-Brazzaville. Ici, comme sur l’autre tronçon, c’est le véritable parcours du combattant. Route entièrement dégradée, avec notamment des ponts d’un autre âge (ponts forestiers), chaussée rétrécie avec une végétation de plus en plus présente. Il se pose également l’absence de l’ensoleillement favorisant ainsi la stagnation des mares d’eau par endroits.
La réhabilitation de ces routes rurales remonte de plus de quatre ans par les travaux publics. La situation devient de plus en plus inquiétante après la bourgade de Lékindou jusqu’à la commune de Malinga. La préoccupation est pressante, car les populations poussent des cris de détresse et interpellent les plus hautes autorités pour qu’une solution durable et définitive soit trouvée.