Libreville, La décision du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Lambaréné (Moyen Ogooué, centre du Gabon) de rouvrir le dossier Ikambouayat Ndeka continue à susciter des réactions en sens divers. Aux dernières nouvelles, l’on apprend l’existence de deux fronts ouverts pour mettre fin à la vie politique de ce fils du pays qui a démontré qu’il est toujours populaire lors des élections locales du 1’ décembre 2014 comme tête de liste dans son fief électoral.
Il s’agit premièrement du front politique alimenté par ses frères de Boué dans la Province de l’Ogooué Ivindo et deuxièmement du front de l’Office des Ports et Raides du Gabon (OPRAG) alimenté par les nostalgiques d’une certaine période. Les deux forces réunies, selon plusieurs témoignages, entendent donner tous les coups nécessaires afin d’abattre sans management Rigobert Ikambouayat Ndeka de l’Oprag devenu subitement leur ennemi commun.
S’agissant du front politique, il nous revient qu’il trouve son fondement dans le fait qu’après avoir vilipendé le Directeur général de l’Oprag, membre du bureau politique du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) en le traitant d’assassin, ses pourfendeurs affirmaient au niveau des instances du parti que « faire conduire la liste PDG par Rigobert Ikambouayat Ndeka à Boué était suicidaire et qu’à tous les coups le PDG allait perdre ». Mais, contre toute attente, le fils de Ndeka leur a prouvé le contraire en donnant une véritable claque en remportant 21 conseillers sur 21 dans le cadre des élections locales du 14 décembre 2013.
Certaines indiscrétions ont poussé plus loin en affirmant également que tous les candidats au bureau des conseils départementaux et communaux soutenus par ses adversaires politiques ont été tous recalés. Un haut cadre d’une institution républicaine a même déclaré que si le Maire n’est plus réélu, Ikamboyat apprendra à ses dépens. Comment ne pas s’étonnait de la nouvelle cabale médiatique orchestrée contre lui ?
En ce qui concerne le camp de l’Oprag, force est de souligner que toutes les batteries sont en marche pour monter le complot. En en croire les propos de certains agents, l’heure est enfin venue pour que l’intrus vide le plancher de l’Oprag et rentre éventuellement gouvernement. Mais cela n’a pas été possible lors du remaniement du gouvernement car le président de la République Ali Bongo Ondimba en a décidé autrement. Ce pour dire que Rigobert Ikambouayat Ndeka reste à la tête du bateau qu’il conduit depuis un temps avec méthode.
C’est cette interprétation de la situation qui a provoqué, chez ses adversaires, toute cette agitation, ainsi que l’exhumation de nouveau de cette sordide affaire de crime rituel pour le salir davantage et le bouter dehors par la presse interposée.
Selon certaines indiscrétions glanées ici et là, certains médias mis à contribution seraient financés par d’anciens et actuels cadres de l’Oprag. Du reste, il y a lieu de se demander pourquoi cherche-t-on à nuire à ce fils du pays et qui lui en veut jusqu’à souhaiter qu’il soit enfermer au Gros Bouquet, la prison centrale de Libreville, alors qu’on reconnait qu’en un temps record, son travail abattu sur le terrain politique et professionnel est colossal.
Partout à Boué, il nous revient qu’on reconnait les performances du membre du bureau politique qui défend bien les couleurs du PDG et qu’il est même en symbiose avec les populations. Pourquoi doit-on sacrifier les valeurs républicaines dans notre pays ? La question reste posée. Heureusement qu’avec l’émergence du président Ali Bongo Ondimba, qui cherche des valeurs, peu de place sera laissée à la propension des fausses accusations et autres idées similaires d’une autre époque.
Certains observateurs demandent à Rigobert Ikambouayat Ndeka de ne pas baisser les bras car, il a le soutien de beaucoup de personnes même s’ils ne le disent pas si haut. Affaire à suivre…