Des élections législatives partielles devront être organisées incessamment dans le siège unique de la commune de Mandji dans la province de la Ngounié (sud) suite à la nomination du député de la commune à la présidence du Conseil national de la communication (CNC).
Jean François Ndongou, ministre sortant de l’Intérieur et député de la commune de Mandji a succédé à au CNC, à Guy Bertrand Mapangou.
Cette nomination de M. Ndongou à l’organe de régulation de communication entraine de facto la perte de son mandat de député, selon la loi organique de l’Assemblée nationale prise en l’article 37 de la constitution qui fixe entre autres le régime des inéligibilités et des incompatibilités des députés au Gabon.
Cette loi organique de la représentation nationale dispose que le mandat de député est également incompatible avec celui de membre du Conseil national de la communication.
Cette même loi organique sous réserves prévues à l’article 151 du code électoral : « le titulaire d’un mandat ne peut y renoncer qu’en le remettant à ses électeurs ».
Une situation similaire s’était présentée lorsque l’ancien ministre Ondo Methogo avait été nommé président du CNC. Une élection législative partielle avait été organisé sur son siège dans le département du Ntem dans le nord du Gabon.