CONFORMEMENT aux dispositions de la Constitution gabonaise, le Conseil économique et social (CES) ouvre sa seconde session ordinaire, ce matin, au siège de l'institution. En effet, selon la Loi fondamentale, "le Conseil économique et social se réunit chaque année de plein droit en deux sessions ordinaires de quinze (15) jours chacune. La première session s'ouvre le troisième mardi de février et la seconde le premier mardi de septembre. (...). Si hors session ordinaire, il est saisi d'un projet de loi de Finances, le Conseil économique et social peut être convoqué en session extraordinaire pour une durée de 10 jours au plus..."
Cette fois, les assises des membres de cette institution auront, dans une certaine mesure, un caractère particulier. D'abord parce que ce sont les premières qui se tiennent sous la présidence de Mme Georgette Koko, nommée à la tête du CES, le 10 mars dernier. Ensuite parce que cette seconde session intervient dans un contexte politique caractérisé par une crise post-électorale.
Il faut également relever que la seconde session ordinaire du CES va se dérouler au moment où le Parlement, de son côté, est en session ordinaire (la seconde aussi) conformément aux dispositions de la Constitution. Une session dite "budgétaire", parce que, essentiellement consacrée à l'examen et l'adoption de la loi des Finances de l'année prochaine.