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Crise postélectorale : La société civile exhorte les juges à dire le droit
Publié le lundi 12 septembre 2016  |  Gabon Review
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Le président de la plateforme nationale de la société civile gabonaise, Georges Bruno Ngoussi, a appelé, le 10 septembre 2016, les magistrats de la Cour constitutionnelle à choisir la voie de la vérité.

Pour le pasteur responsable de l’Eglise Nazareth, il ne s’agirait plus d’une affaire de servitude à l’endroit d’un groupuscule, mais de considérer le choix et l’expression de tout un peuple, manifesté le 27 août dernier, lors du scrutin présidentiel.

Pour lui, la détermination des électeurs est le témoignage de la quête d’alternance fortement exprimé par le peuple. Il importe d’appeler l’attention des neuf juges constitutionnels sur leurs rôles et leurs responsabilités face à la Nation et à l’histoire. «Il s’agit pour nous ici, d’attirer l’attention des juges constitutionnels que nous croyons chrétiens, sur la nécessité de dire le droit, rien que le droit en donnant les résultats sortis des urnes, qui sont la voix du peuple et donc la voix de Dieu. Car, la Bible déclare que la justice élève une Nation et le péché est la honte des peuples».

Affirmant faire confiance à la manifestation divine sur l’ensemble des juges constitutionnels, pour que triomphe la vérité et pour l’intérêt supérieure de la Nation, Georges Bruno Ngoussi a exhorté le peuple à épouser sa posture, celle de la foi en Dieu.

«Nous savons qu’il y a un Dieu qui est au-dessus de tout le monde. Le Dieu du Gabon a écouté les cris de son peuple. Ce Dieu est à même de toucher les cœurs des neuf juges et les amener à dire rien que le droit. Ce n’est pas impossible. Nous sommes confiants, ce sont des servantes et des serviteurs de Dieu», a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le pasteur a invité la communauté internationale, via la mission d’observation électorale de l’Union européenne, à la supervision du décompte des voix, bureau de vote par bureau de vote.

Pour le président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), Georges Mpaga, le pays est en danger. «Le résultat du Haut-Ogooué est inimaginable. On ne peut pas avoir une élection nationale où le taux de participation est de 59% et qu’une province ait un taux de participation de 99%, c’est irréaliste. On a conspiré contre la démocratie dans cette province. Nous sommes face à une crise politique qui résulte d’une tentative de coup d’État électoral», a-t-il déclaré.

Si les juges ne respectent pas la volonté du peuple, le pays court de grands risques, notamment celui d’un «isolement international», a-t-il indiqué.
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