Les mots utilisés par le Secretaire générale de l’Organisation des nations unies dans un communiqué publié le dimanche 4 septembre ne sont pas anodins. Le document de l’ONU précise que:” Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon s’est entretenu dimanche par téléphone avec le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, et le candidat à la présidence du parti Démocratie Nouvelle, M. Jean Ping. Il les a appelés à faire le nécessaire afin de mettre fin aux violences qui ont suivi l’élection présidentielle.”
Le Secrétaire général de l’ONU a déploré la perte en vies humaines qui a eu lieu aux cours des manifestations. Il dénonce la diffusion des messages inflammatoires, incitant à la violence du camps Ping. Il a d’ailleurs appelé à la fin immédiate de tous les actes de violence dans le pays.
Il a par ailleurs, salué la libération par le gouvernement des 27 membres de l’opposition retenus au siège de campagne de Jean Ping, avant d’inviter le président de la République, Ali Bongo Ondimba à insister auprès de son gouvernement pour plus de retenue.
Mais au sujet du camp Ping, Ban Ki-moon est incisif: Monsieur Ping doit émettre un message clair à ses partisans en leur demandant de s’abstenir de tout acte de violence dans l’intérêt du pays et de l’unité nationale. Sur ce dernier point, nous savons que le message est tombé dans les oreilles d’un sourd. Comme Hitler, inciter à la violence est tout ce que Ping sait faire le mieux.