Pourquoi la France veut la tête d’Ali Bongo?

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Publié le lundi 12 septembre 2016 | Times Gabon

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Tournée républicaine conduite dans l’Ogooué-Maritime par le président de la République, S. E. Ali Bongo Ondimba
Lundi 8 août 2016. Port-Gentil. Le président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, qu’accompagnait la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba, a achevé dans la capitale économique la Tournée républicaine entamée mi-juillet à Tchibanga. Sur un chant choral pour le Gabon: « Un Dieu, un pays, un peuple ».

Pour le naïf qui croient que la France se bat pour les Gabonais, voici les raisons pour lesquelles la France Veut la tête d´Ali Bongo afin de placer leur nouveau pion Jean Ping. Ces témoignages de personnalités du monde sont édifiants.

Pour Stéphane Hugues et Alex Lantier : « Le Parti socialiste (PS) en France a publié une déclaration publique mercredi dernier exigeant carrément que Bongo cède le pouvoir à Ping. Paris a estimé que ses intérêts sont menacés par les liens tissés entre ce régime Ali Bongo et la Chine, dont l’influence est en pleine essor à travers l’Afrique. Depuis l’arrivée d’Ali au pouvoir, le régime Bongo aurait récolté des dizaines de millions de dollars du constructeur chinois Sinohydro, qui a remporté des contrats clés au Gabon malgré l’influence traditionnelle des entreprises de construction françaises dans leur ancien « pré carré » africain. L’impérialisme français intervient non pas pour défendre la démocratie, mais pour préserver cet ordre social néocolonial. »

Pour Bienvenu Dêdêgnon Milohin :« Ali Bongo a osé faire un redressement fiscal au groupe pétrolier français Total qui devra verser près de 800 milliards à l’état Gabonais. Ali Bongo a retiré le contrat d’exploitation du Bois Gabonais à la France en imposant désormais la transformation de cette matière première au Gabon pour donner de l’emploi aux jeunes Gabonais Ali Bongo a décidé que désormais, dans chaque société étrangère implantée au Gabon, il y doit avoir comme adjoint de la tête dirigeante un gabonais… »

Et Robert Mugabé au forum économique Afrique du Sud-Zimbabwe organisé en Afrique du Sud le 9 avril 2015 : “Je vous le dis, l’indépendance est seulement acquise à moitié dans la plupart des pays africains. Certains ne contrôlent même pas une fraction de leurs ressources naturelles. Allez au Gabon, toute la richesse du sous-sol appartient à la France. Ce sont les accords [avec la France]. C’est la même chose dans les autres pays francophones. Le pétrole qu’on découvre appartient à la France, les diamants qu’on découvre appartiennent à la France, et les compagnies minières seront naturellement françaises. En échange, on vous donnera peut-être 12 % ou 15 % des revenus sur le pétrole. C’est vraiment terrible ! »

Soutenir Ping, c’est en réalité, restaurer la FrancAfrique qui est en train de vivre ses dernières heures au Gabon.

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