Libreville– La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, estime que l’examen par la Cour constitutionnelle du contentieux électoral relatif à l’élection présidentielle du 27 août 2016 constitue une étape cruciale et décisive sur le chemin du règlement de la crise post-électorale au Gabon.
« Le dépôt du recours à la Cour constitutionnelle est un pas dans la bonne direction. Instituée comme la plus haute juridiction en matière constitutionnelle, elle est l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics et notamment l’arbitre des élections politiques. Les principes directeurs de la Cour constitutionnelle prévoient l’assurance d’un traitement équitable, impartial et transparent ainsi que le respect de l’intégrité du vote des citoyennes et des citoyens », a déclaré la Secrétaire générale.
C’est sur la foi de ces principes fondamentaux et de l’État de droit que la Francophonie est déterminée à poursuivre son appui au processus électoral et son accompagnement aux institutions gabonaises, rappelle Michaëlle Jean.
« Nous continuerons de soutenir toutes les actions susceptibles de préserver la stabilité, le dialogue et la concorde nationale au Gabon ».
C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’intervient l’Envoyé spécial Monsieur Ahmedou Ould Abdallah que la Secrétaire générale a dépêché à Libreville où il bénéficie du plein appui de l’équipe du Bureau de l’Organisation internationale de la Francophonie en Afrique centrale.
« La présence de M. Ahmedou Ould Abdallah, diplomate et médiateur de longue expérience, aux côtés de nos partenaires internationaux, en particulier du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, M. Smaïl Chergui, et du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique centrale, M. Abdoulaye Bathily, vise à contribuer à assurer une issue sereine et apaisée au processus électoral en cours au Gabon. Je salue cette action commune qui est l’expression de la solidarité agissante de la communauté internationale en faveur du peuple gabonais », a conclu la Secrétaire générale.