PolitiqueViolences post-électorales : Nous appelons à la paix et témoignons notre soutien moral à toutes les victimes des émeutes (ONG Démocratie au Féminin)
Libreville – La présidente de l’ONG « Démocratie au Féminin », Pépécy Ogouliguendé a appelé dans un point de presse les populations gabonaises à préserver la paix , également à se réconcilier.
« Nous appelons à la paix et témoignons notre soutien moral à toutes les victimes des émeutes », a souhaité Mme Ogouliguendé. Pour promouvoir la paix, l’ONG Démocratie au Féminin a mis en exergue la résolution 1325 des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité.
La résolution 1325 est ratifiée par le Gabon. Elle incite les femmes s’impliquer dans la prévention et la préservation de la paix dans le monde. « A l’issue de tout ce qui s’est passé dans notre pays, nous avons pensé que nous devons également nous les femmes prendre notre bâton de pèlerin sur la base cette résolution et sur la base de tous les acquis de notre pays en matière de paix de faire justement notre travail », a-t-elle indiqué.
Pour Mme Ogouliguendé "toutes les composantes de la société doivent être écoutées et doivent être sensibilisées sur la nécessité effectivement de pouvoir préserver la paix" @ Gabonactu.com
Pour Mme Ogouliguendé « toutes les composantes de la société doivent être écoutées et doivent être sensibilisées sur la nécessité effectivement de pouvoir préserver la paix » @ Gabonactu.com
L’ONG « Démocratie au Féminin » est membre du réseau des femmes leaders pour la paix et la sécurité en Afrique francophone. Avec d’autres dizaines d’associations, elle va se déployer très prochainement sur le terrain à la rencontre des victimes et autres personnes éprouvées durant les violences post-électorales.
« On peut tout dire, mais les victimes de la guerre sont souvent les femmes et les enfants, c’est pourquoi nous interpelons à la responsabilisation des femmes », a déclaré Caléopie Elloué, présidente du réseau des femmes leaders pour la paix et la sécurité en Afrique francophone.
Le réseau des femmes leaders pour la paix et la sécurité en Afrique francophone inclut toutes les composantes de la société gabonaise : « les femmes issues de la majorité, de l’opposition, du monde religieux et de la société civile en général ».
Un chronogramme d’activité a été élaboré. Ceci sera amplifié le 21 septembre, date marquant la célébration de la journée internationale de la paix.
Pour Pépecy ogouliguendé, « nous voulons rappeler comme l’avait dit Gandhi que : la survie de l’espèce humaine passe par la tolérance et la non-violence ».