Selon l’indice de performance environnementale, publié tous les deux ans par les universités américaines de Yale et Columbia, le Gabon se classe au 104ème rang mondial (sur 178). De nombreux progrès sont notables : sur les dix dernières années, l’indice du pays a progressé de 7%. Eclairage.
Le rapport IPE (Environmental Performance Index) permet d’évaluer au mieux les politiques environnementales mises en place par les 178 pays scrutés de près. Neuf grands critères et vingt-deux sous-indicateurs sont pris en compte et permettent de dresser une note de 100 : le traitement des eaux usées, l’impact de l’environnement sur la santé, l’agriculture, la gestion des forêts, la protection des ressources halieutiques, la biodiversité et l’habitat, le climat et l’énergie, la qualité de l’air et la pêche.
Pour le Gabon, la note finale est plutôt satisfaisante : 46,6 sur 100. Au niveau de l’Afrique subsaharienne, il s’agit de la 6ème meilleure performance ; au niveau mondial, de la 104ème. Sur les 10 dernières années, le pays a enregistré une progression de 7,35%. Parmi les très belles performances enregistrées, on note la gestion des forêts (32ème au niveau mondial) ou encore la pêche (36ème) et la biodiversité et l’habitat (45ème).
Pour information, les cinq pays africains les plus verts sont l’Ile Maurice, les Seychelles, l‘Afrique du sud, le Zimbabwe et le Botswana.
La politique du « Gabon vert » mise en place depuis 2009 par le Président Ali Bongo Ondimba semble donc porter ses fruits, notamment au niveau du développement durable des ressources naturelles et de la mise aux normes écologiques internationales. D’ici les prochaines années, nul doute que de nouveaux progrès seront visibles au cœur de ce poumon vert africain
