Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Le Gabon, président de la 38e session du Cradat à Kinshasa
Publié le vendredi 14 mars 2014   |  Gabon Review


Jean-François
© Autre presse par DR
Jean-François Ntoutoume Emane, membre du parti démocratique gabonais, ancien maire de Libreville


 Vos outils




Le Gabon, par son ministre du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Simon Ntoutoume Emane, a présidé la 38e Session du Conseil d’administration du Centre régional africain d’administration et du travail (Cradat) où il a relevé le problème du règlement des contributions des Etats membres au budget du Centre, mais également l’offre de formation qui mérite d’être revu.

Après Libreville en Février 2013, c’est Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a reçu du 10 au 12 mars 2014 la 38e Session ordinaire du Centre Régional Africain d’Administration du Travail (Cradat). Un centre créé en janvier 1965 avec le concours technique du Bureau international du travail (BIT) et l’assistance financière du Programme des nations unies pour le développement (PNUD).

Simon Ntoutoume-Emane, le ministre gabonais du Travail, a fait le bilan, au cours d’une allocution, de cette institution qui participe à l’intégration régionale. Pour lui, ce bilan pouvait être davantage positif si certains facteurs endogènes n’en ralentissaient pas l’essor. Notamment, le problème du règlement des contributions des Etats membres au budget du Centre, mais également l’offre de formation qui pose quelques problèmes. Malgré ces difficultés, monsieur Ntoutoume Emane a souhaité un rayonnement du Cradat au moment où la mondialisation impose vigueur, clairvoyance et compétence aux institutions impliquées dans le processus de mutations des pays en voie de développement, à l’image de cette institution.

Dans un monde en perpétuelle mutation, l’administration du travail se présente comme un des catalyseurs des efforts des gouvernements pour relever le défi de la compétitivité. Cet objectif ne peut être atteint si le «laboratoire» où se forge l’élite se cherche, faute de moyens financiers. «Cette réalité nous place inévitablement devant nos responsabilités, que nous devons pleinement assumer», a rappelé Simon Ntoutoume-Emane à ses collègues ministres membres du Conseil d’administration.

Au terme de son discours, il a souligné avec force qu’il paraissait impératif, aujourd’hui plus qu’hier, de passer de l’engagement verbal au geste concret, basé sur la volonté politique sans équivoque afin de permettre aux personnels du Cradat d’assurer dignement le fonctionnement du Centre. «Il faut soutenir avec passion le Cradat, car sa survie est avant tout l’affaire de ses pays membres que nous représentons», a-t-il martelé avant d’ajouter, citant Voltaire, que «les passions sont les vents qui enflent les voiles du navire ; elles le submergent quelquefois, mais sans elles il ne pourrait voguer».

Les mission du Cradat sont «d’assurer la formation, la spécialisation, et le perfectionnement des personnels des administrations, des organisations syndicales d’employeurs et de travailleurs, et des organisations professionnelles et sociales des Etats membres du Centre dans le domaine du travail et de la sécurité sociale; d’intensifier la coopération technique mutuelle, en mettant ses experts et spécialistes à la disposition des Etats intéressés qui en font la demande ; en réunissant la documentation disponible et en se chargeant de sa diffusion auprès des administrations concernées ; et en effectuant des études et des recherches dans le domaine du travail et de la sécurité, de l’emploi, de la main-d’œuvre, de l’administration, de la santé au travail, des normes internationales et de la sécurité sociale, en liaison notamment avec le Bureau international du travail».

Depuis la création de cet organisme, le Gabon en figure parmi les des pays locomotives et sa voix est très écoutée.

 Commentaires