L’école Sainte-Anne du Gabon a reçu, mercredi dernier, un don de l’ambassadeur du Japon d’une valeur de plus de soixante-quinze mille dollars visant à agrandir et à équiper cet établissement. Il a pour but d’améliorer « le cadre éducatif et la sécurité » de Sainte-Anne par la construction de nouveaux bâtiments et le renouvellement des équipements des salles de classe.
Vieille de soixante-neuf années, Sainte-Anne bénéficie, par cette donation, du programme de coopération bilatérale entre le Gabon et le Japon : il s’agit des « dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine ».
En parlant de sécurité humaine, nous relevons que lors de son conseil d’administration qui tenu le mardi 11 mars 2014, le Fonds national d’aide sociale (FNAS) du Gabon a mis l’accent sur le bilan positif de son activité au cours de l’année 2013.
En effet, l’Etat gabonais a été l’auteur de nombreuses allocations financières directes qui ont servi à rendre gratuits certains biens et services et à subventionner différents secteurs, notamment la santé et l’éducation. Le Président du conseil du FNAS a expliqué que les statistiques fixent à 61% le taux des bénéficiaires de ce soutien de l’Etat.
Du fait de l’accroissement de la pauvreté, le Gabon met tout en œuvre pour non seulement éradiquer ce phénomène de société, mais également offrir, grâce à ces diverses coopérations, la possibilité à ses populations d’améliorer leurs conditions de vie actuelles et futures.
Par ce geste, le Japon témoigne à la fois de son histoire après la seconde grande guerre, pour s valoriser des ressources humaines, et insuffler ainsi une stratégie de développement à son partenaire gabonais.