Après cinq jours de coupure, Internet a été rétabli ce lundi matin sans qu'aucune explication officielle ait été fournie sur les raisons de cette coupure, ni par les opérateurs téléphoniques, ni par les autorités. En tout cas, cette nouvelle donne ne va pas manquer de faciliter la divulgation et la circulation des informations portant sur la situation réelle dans les différentes provinces du pays, même si, selon les journalistes de l'AFP, « les réseaux sociaux restaient inaccessibles lundi matin ».
Un manque d'informations qui nourrit des rumeurs
Le Gabon a vécu une sorte de black-out de l'information depuis que les émeutes ont éclaté après que le ministre de l'Intérieur a proclamé les résultats le 31 août et officialisé la réélection d'Ali Bongo Ondimba. À ce jour, officiellement, le décompte révèle qu'il y a sept morts à la suite des violences dans tout le Gabon : cinq civils à Libreville, un civil à Port-Gentil – la capitale économique – et un policier à Oyem dans le Nord.
Cela dit, des rumeurs invérifiables font état d'un bilan plus lourd, notamment à Port-Gentil. Parallèlement, plusieurs personnes se sont lancées à la recherche de proches. Ainsi, dimanche matin à Libreville, au moins deux personnes interrogées par l'AFP cherchaient un proche dont elles sont sans nouvelles depuis la nuit de mercredi à jeudi, date de l'assaut armé des forces de sécurité contre le siège de l'opposant Jean Ping. « Je cherche mon fils Jocelyn.... suite de l'article sur Autre presse