Au Gabon, des défenseurs des droits humains s'organisent pour aider les familles des victimes des violences post-électorales. Au moins 6 personnes ont été tuées et plus d'un millier d'autres arrêtées depuis le scrutin du 27 août 2016.
Une coalition d'ONG de défense des droits de l'homme et de la démocratie ont décidé de mettre sur pied un comité de crise à Libreville, la capitale gabonaise.
"Des personnes ont perdu des parents. D'autres ont perdu des enfants. Nous sommes en train d'analyser la situation pour avoir toutes les informations nécessaires", explique Marc Ona Essangui, président de l'organisation Brainforest où siège le comité de crise.
Selon le correspondant de la BBC à Libreville, près de 800 personnes ont été arrêtées dans la capitale gabonaise.
Dans l'ensemble des autres régions du Gabon, plus de 300 personnes ont été interpellées parmi les manifestants, qui ont contesté la réélection d'Ali Bongo Ondimba.
Les conditions de leur détention préoccupent l'ordre des avocats, qui s'inquiète des violations des procédures judiciaires.... suite de l'article sur Autre presse