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Gabon: que sont devenues les centaines de personnes arrêtées?
Publié le lundi 5 septembre 2016  |  RFI
Gabon
© AFP par MARCO LONGARI
Gabon : affrontements à Libreville après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo
Des partisans de Jean Ping sont embarqués dans des camions de la police, au quartier général de du candidat de l`opposition, le 1er septembre à Libreville.
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Au Gabon, quatre jours après l’annonce de la réélection contestée d’Ali Bongo à la tête du pays, il n’y a toujours pas de sortie de crise. Jean Ping, son principal rival du scrutin, reste sur ses positions et revendique la victoire. A Libreville, un calme tout relatif se maintient mais le sort des personnes interpelées est toujours incertain : plus de 1000 ont été arrêtées, dont environ 800 à Libreville.

A Libreville, même si les tensions dans la rue ont très nettement baissé d'un cran, l'insécurité reste palpable, surtout la nuit. Au marché par exemple, les commerçants dorment sur place depuis le début des émeutes. Chaque soir, ils repoussent des assaillants qui viennent pour piller ou casser. Une fois, ils sont même venus avec des bidons d’essence pour incendier le marché. Chaque fois, les commerçants les repoussent avec des bâtons. Ils ont même réussi à en attraper quelques-uns qu’ils remettent à la gendarmerie.

Dans le quartier populaire Plein-Ciel, réputé pour être assez chaud, des coupeurs de route s’y installent tous les soirs. Ils posent des barricades aux alentours de 20h. Ils arrêtent certaines voitures pour les rançonner et enlèvent aussi les grilles sur les égouts pour bloquer les véhicules.

Ismaël, travaillant comme chauffeur la journée, a dû dormir deux soirs de suite à l’hôtel parce qu’il ne parvenait pas à rentrer chez lui. Il décrit une situation pénible, un quartier en partie coupé du reste de Libreville, sans compter le fait qu’à l’intérieur de Plein-Ciel, il y a eu des commerces attaqués qui sont désormais fermés. Les habitants subissent par exemple une pénurie de crédit téléphonique.
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