Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait au moins deux nouveaux morts, un policier et un civil, tandis qu'aucune solution ne se dessinait pour sortir du bras de fer entre Ali Bongo, proclamé vainqueur de la présidentielle, et Jean Ping, qui affirme avoir gagné.
« Je voudrais déplorer le décès du policier sur lequel on avait tiré à Oyem (nord) », a indiqué samedi matin à l’AFP le ministre de l’Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya.
Il s’agit du premier décès dont les autorités font état parmi les forces de sécurité – police, gendarmerie, armée et garde républicaine – massivement déployées depuis les troubles déclenchés mercredi après-midi par l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo.
Le policier avait été blessé par des tirs à la tête dont les auteurs « ont été arrêtés », alors qu’ils « essayaient de quitter le Gabon », a précisé le ministre. Oyem se trouve près de la frontière avec le Cameroun et la Guinée-Equatoriale.... suite de l'article sur Jeune Afrique