Le président français François Hollande a exprimé jeudi "sa profonde inquiétude" après une nuit de pillages et d’émeutes meurtrières au Gabon, déclenchées par la réélection contestée du président sortant Ali Bongo Ondimba.
Dans un communiqué, le chef de l’Etat "condamne avec la plus grande fermeté les violences et les pillages ainsi que les menaces et attaques portées contre les partisans des principaux candidats" et "appelle toutes les parties à la retenue et à l’apaisement, ce qui suppose un processus garantissant la transparence sur les résultats du scrutin", contestés par le principal candidat de l’opposition, Jean Ping.