Dans la foulée des violences post-électorales, le Gabon se retrouve privé d'accès à internet et aux réseaux sociaux. D'après l'ONG Internet sans frontières, un ralentissement a été constaté depuis quelques jours, qui a commencé juste après le scrutin du 27 août.
Deux cent mille Gabonais, sur les 1,6 million d'habitants que compte le pays, sont privés de communications internet dans la foulée de l'élection présidentielle contestée qui a vu s'opposer Jean Ping et Ali Bongo. L’accès aux réseaux sociaux, notamment à Facebook, très populaire au Gabon, est, de fait, bloqué. Mais certains internautes réussissent à contourner ce que d'aucuns considèrent comme de la « censure ».
La fermeture du « robinet » se fait de manière progressive, explique Julie Owono, de l'ONG Internet sans frontières, qui constate ce phénomène depuis le 28 août, au lendemain du scrutin électoral. La bande passante a diminué pour arriver seulement à un quart de sa capacité totale.... suite de l'article sur RFI