Quelques heures après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo à la tête du Gabon, le quartier général de son principal opposant Jean Ping a été pris d’assaut par les forces de sécurité, dans la nuit du mercredi 31 août au jeudi 1er septembre. Cette attaque a fait au moins un mort et 16 blessés selon notre envoyé spécial.
L’attaque contre le QG de Jean Ping, situé près de l’échangeur Charbonnages s’est déroulée à la fois dans les airs par hélicoptère et au sol avec des bérets verts, la garde républicaine. Bilan : au moins une personne est décédée et 16 autres ont été blessées selon notre envoyé spécial.
« Aux environs d’une heure du matin le QG a été bombardé par hélicoptère et cerné au sol par des troupes de la Garde présidentielle, de la police et des mercenaires. », a expliqué Jean Ping, joint au téléphone par RFI cette nuit. « Ce scénario se répète depuis cinquante ans. L’opposition gagne toujours les élections, mais n’accède jamais au pouvoir par les mêmes procédés, les mêmes procédés qui sont utilisés par un clan depuis cinquante ans et qui confisque le pouvoir. Vous savez que le pouvoir au Gabon, depuis cinquante ans, est entre les mains d’une famille et d’un clan. Et c’est un remake permanent », poursuit Jean Ping.... suite de l'article sur RFI