Après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo à la tête du Gabon, des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et des partisans de l’opposition qui affirment que la victoire leur a été volée. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour les disperser. Des blessés par balle sont également à déplorer.
Six jeunes hommes ont été blessés par balle et transportés dans une polyclinique par d’autres manifestants à partir de 21h ce mercredi, où ils ont été pris en charge par le personnel soignant. L’un était en état de choc, un autre passait un scanner, d’autres se faisaient nettoyer leurs plaies et poser des pansements. Ils ont été touchés à l’avant-bras, au flanc, dans le dos, à l’abdomen ou encore à la cuisse.
Tous affirment que ce sont les forces de l’ordre qui leur ont tiré dessus durant cet après-midi de violence. L’un d’eux, Merlin, affirme qu’il se trouvait devant l’Assemblée nationale. Il raconte à RFI que plusieurs blindés sont arrivés. Les gardes ont tiré des gaz lacrymogènes, semant la confusion.... suite de l'article sur RFI