Le ministère de l’Intérieur a annoncé la victoire du chef de l’État sortant Ali Bongo Ondimba à la présidentielle. Le camp de son rival Jean Ping dénonce une élection "volée". Des heurts ont éclaté à Libreville.
Après plusieurs heures de suspense à la commission électorale nationale (Cénap), le ministère de l’Intérieur du Gabon a annoncé, mercredi 31 août, la réélection pour un deuxième septennat du président sortant Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping.
Un résultat officiel que l’opposition conteste. Plus tôt dans la journée, les représentants du candidat Jean Ping avaient claqué la porte de la Cénap, dénonçant le "vol de l’élection par Ali Bongo" et "une grossière mascarade", rapporte Patrick Fandio, envoyé spécial de France 24 à Libreville.
Peu après l’annonce du résultat, des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants criant "Ali doit partir" ont éclaté à Libreville, la capitale. Les premières ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour repousser les seconds qui voulaient s’approcher du siège de la Cénap.... suite de l'article sur France 24