Dans un communiqué notamment publié sur son site internet, le parti au pouvoir en France invite les institutions en charge des élections à garantir l’expression de la démocratie, issue du scrutin du 27 août 2016.
Les partisans de Jean Ping viennent d’enregistrer un soutien de plus et pas des moindres, le Parti socialiste français (PS), dans le combat pour la sécurisation de leur victoire. Déterminé à voir triompher la démocratie au Gabon comme c’est déjà le cas dans plusieurs États africains, le Parti socialiste espère que la «souveraineté du peuple» l’emportera à l’issue de la proclamation des résultats du scrutin du 27 août dernier, annoncée pour le 30 août 2016. «Le Parti socialiste sera d’une extrême vigilance sur les résultats de l’élection présidentielle au Gabon. Alors que les premières estimations indiquent que le Président sortant Ali Bongo serait battu au profit de Jean Ping, la sérénité doit présider à l’issue du scrutin», assure le PS.
Pour le Parti de François Hollande, le vote libre des citoyens est l’outil par lequel la démocratie s’exprime et l’alternance, quand ils le décident. «Voilà pourquoi la démocratie doit triompher au Gabon comme c’est déjà le cas dans plusieurs États et ce mouvement doit s’amplifier», insiste-t-il.
L’urgence d’une alternance au Gabon, trouverait toute sa raison d’être dans le fait que, le régime Bongo ait régné plus d’un demi-siècle déjà sur le pays et sur sa gouvernance. Un mandat de plus pour le président sortant Ali Bongo Ondimba, successeur de son père, compromettrait l’émancipation de cette jeune démocratie. «Une alternance serait signe de bonne santé démocratique et un exemple», conclut le communiqué.
Outre la sortie du Parti socialiste français, deux parlementaires français ont également adressé leurs félicitations au candidat consensuel de l’opposition, le Sénateur et ancien secrétaire d’État à la coopération et à la francophonie, Jean-Marie Bockel et le Député socialiste, Jean-François Mancel. «Jean Ping a gagné l’élection présidentielle au Gabon. Cette alternance démocratique est historique au Gabon et une transition politique pacifique et apaisée ne pourra que renforcer un pays en pleine mutation : c’est l’intérêt du pays et de ses responsables de reconnaitre et d’assumer face à l’histoire ce succès incontestable de l’opposition rassemblée», a déclaré Jean-Marie Bockel.
Saluant la victoire de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, pourtant non annoncée par le ministère de l’Intérieur, Jean François Mancel a exprimé son impatiente de voir ce scrutin qui s’est déroulé pacifiquement aboutir à la reconnaissance toute aussi pacifique et démocratique du vainqueur. «Je souhaite de tout cœur (…) à Jean Ping d’écrire dans la longue histoire du Gabon une nouvelle page conforme à ses engagements et aux espoirs du peuple gabonais», a-t-il conclu.