Bâtiments vétustes, murs décrépis, plafonds moisis, vieux papiers jonchant les couloirs, c'est l'image peu reluisante qu'offrent plusieurs administrations de la capitale.
A Libreville, le problème de l'insalubrité n'est plus seulement visible dans les quartiers sous-intégrés . Ce phénomène s'étend même à certaines administrations. Et ce sous le regard indifférent des autorités qui les dirigent.
Au ministère des Affaires étrangères, à celui de la Santé, aux Travaux publics, les agents vivent, au quotidien, dans les ordures. Ce phénomène est favorisé par la vétusté des bâtiments et les habitudes de certains agents, pour le moins peu respectueuses.
Si l'on pouvait considérer jadis ces administrations comme des vitrines de la Fonction publique, ce n'est plus du tout le cas. Les bâtiments ont considérablement vieilli et continuent de se détériorer. Au ministère des Travaux publics, le hall principal présente l'aspect d'un bâtiment abandonné. Dès l'entrée , on peut voir traîner à même le sol des câbles électriques, du mobilier dégradé, une vieille chaise, des couloirs sinistres, faute d'éclairage. Même constat à l'Agriculture. Et chacun(e), responsables, agents ou usagers semblent s'en accommoder.