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Jean Gaspard Ntoutoume Ayi : «Il sera très difficile à Ali Bongo de rattraper l’écart»
Publié le lundi 29 aout 2016   |  Gabon Review


Jean
© Gabon Review par DR
Jean Gaspard Ntoutoume Ayi (au centre), responsable de la communication de Jean Ping
Dimanche 28 août 2016 à Libreville.


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Le responsable de la communication de Jean Ping revendique un écart important entre son candidat et le président sortant.

À un jour de la proclamation des résultats officiels du scrutin présidentiel du 27 août 2016, l’état-major de Jean Ping soutient qu’«il sera très difficile voire impossible à Ali Bongo de rattraper le retard» qui existe entre lui et l’ancien président de la Commission de l’union africaine. C’est en tout cas ce qu’a affirmé Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, dans la nuit du 28 au 29 août à la faveur d’un point de presse à Libreville. Le responsable de la communication du candidat consensuel de l’opposition dit se fonder sur la compilation des données issues des procès-verbaux en leur possession. Cet écart porterait selon lui sur un total de 60% d’inscrits au niveau national pour l’heure.

«Au total, on constate que dans deux provinces sur neuf, c’est Monsieur Ali Bongo Ondimba qui arrive en tête ; et dans sept provinces sur neuf, c’est Monsieur Jean Ping qui arrive en tête», a indiqué le porte-parole de Jean Ping.

Selon les données compilées par le camp de Jean Ping, le président sortant aurait «une avance considérable» dans la province du Haut-Ogooué, et se partagerait les suffrages avec son principal concurrent dans celle de l’Ogooué-Ivindo.

Cependant, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi reconnait que seuls la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) et le ministère de l’Intérieur sont habilités à communiquer les résultats du scrutin.

Selon lui, l’initiative de son bord procède, en réalité, d’une réponse faite par l’opposition au camp de la majorité. «Puisque les autorités en place, en tête desquelles le chef de l’Etat, ont décidé de rompre ce qui était une politesse des acteurs politiques, nous ne pouvions pas rester muets. D’autant que nous avons un devoir de vérité vis-à-vis de l’opinion et de nos concitoyens. Nous ne violons aucune règle de droit», a expliqué Jean Gaspard Ntoutoume Ayi. Ce dernier fait allusion à la déclaration du porte-parole du candidat du PDG, Alain Claude Billie-by-Nze, qui a affirmé que le président sortant avait remporté le scrutin du 27 août, soutenant dans l’après-midi du même 28 août qu’«Ali Bongo arrive en tête dans cinq provinces».

Pour sa part, à travers un communiqué, le ministère de l’Intérieur a déploré les agissements du camp de Jean Ping, qu’il a présenté comme une «ingérence» et une «regrettable tentative d’exercer une pression injustifiée sur le corps électorale gabonais et les institutions indépendantes en charge de la centralisation des votes».

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