Le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) s’est inquiété, le 28 août, des conséquences qui pourraient découler de l’auto-proclamation des écuries Jean Ping et Ali Bongo, comme vainqueur du scrutin présidentiel.
Alors que les camps Jean Ping et Ali Bongo réclament, par médias interposés, la victoire de la présidentielle du 27 août dernier, le candidat de la Convention nationale de l’interposition (CNI) attend les délibérations officielles de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), avant de féliciter l’éventuel vainqueur.
«Je suis un républicain, un démocrate : je n’ai aucune preuve de la victoire de Jean Ping. Mon équipe est en train de faire la compilation de tous les résultats. Pour nous, à ce jour, il y a des tendances. Mais aucune preuve palpable me permettant d’affirmer que Jean Ping a remporté l’élection présidentielle», a déclaré Dieudonné Minlama, joint au téléphone par Gabonreview, ce 28 août. «Nous sommes tous censés être des républicains, nous nous sommes engagés à aller à une élection, nous avons rencontré les autorités de la Cour constitutionnelle et de la Cenap, notamment. Et en tant que tel, nous devons faire confiance à ces institutions et attendre leurs décisions », a-t-il poursuivi.
Dieudonné Minlama reste convaincu que «certaines déclarations à la va-vite, sont de nature à mettre le pays à feu et à sang. C’est surtout ça qui m’inquiète». Héritier auto-proclamé d’André Mba Obame, le candidat de la CNI a ainsi regretté la tournure prise par les évènements ; notamment la déclaration d’Alain-Claude Billie-By-Nze suivie de celle de Jean Ping.
Par ailleurs, le candidat entend donner sa position officielle à ce sujet, ce 29 août, à la faveur d’une conférence de presse qu’il animera à Libreville. «J’attends avoir tous les éléments matériels pour me prononcer à ce sujet demain (29 août, ndlr), et indiquer à la presse la position qui est mienne, en fonction de tous les résultats», a déclaré Dieudonné Minlama.
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