Suite à une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, relative à un supposé démantèlement de fraude à la Maison de la femme du PDG dans le quartier de London à Libreville, la coordinatrice des femmes de ce parti a nié les accusations.
Diffusée sur les réseaux sociaux, le 27 août 2016, des heures après l’ouverture des bureaux de vote dans la capitale et à l’intérieur du pays, une vidéo mettant à jour des supposés cas de fraude à la carte d’électeur dans le quartier London du 3e arrondissement de Libreville, serait le fait d’«une mise en scène».
C’est en tout cas ce qu’a affirmé Annie Chrystel Limbourg Iwenga sur Gabon 24. Pour la coordinatrice nationale des femmes pour la campagne d’Ali Bongo, il s’est agi d’une nouvelle tentative des jeunes de l’opposition de discréditer le Parti démocratique gabonais (PDG). Et si l’élue du premier arrondissement a semblé avoir du mal à expliquer la présence de plusieurs de ses camarades politique à la Maison de la femme de London au moment soupçonné, elle n’a pas moins revendiqué la forte mobilisation des femmes ces derniers mois autour du programme de l’égalité des chances du candidat du PDG.
Le soutien de ces femmes au programme du président sortant explique-t-il les photocopies des cartes d’électeur qui leur auraient été demandées, si l’on en croit les images ? Chrystel Limbourg Iwenga ne s’est pas étendue sur le sujet, ou du moins cette question précise a été évitée sur le plateau de la chaîne publique. N’empêche, dans le camp de l’opposition, d’aucuns disent être convaincus qu’il s’agit d’un «énième cas de fraude» imputé au PDG dans cette élection. Ils croient d’ailleurs savoir que ces photocopies de cartes d’électeur, dont certaines ont été présentées aux observateurs, ont été demandées aux femmes en contrepartie d’une rétribution financière. Sauf que rien n’a été prouvé jusque-là.