Dans une interview accordée à Radio France internationale le 25 août, Jean Ping, se dit optimiste quant à l’issue de la présidentielle.
Si l’issue de l’élection présidentielle au Gabon reste toujours incertaine pour certains candidats, d’autres par contre affichent déjà leur optimisme sur le scrutin du 27 aout. C’est le cas de Jean Ping. Invité sur RFI le 25 août pour s’exprimer sur ses chances d’accéder au Palais de bord mer, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine s’est dit confiant, au regard des ralliements à sa candidature et de la détermination du peuple.
«Je pense que ces ralliements sont très importants. Cela nous a été demandé par le peuple, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Et nous avons écouté le peuple. Vous avez vu ce que cela a produit le jour de l’annonce de la candidature unique devant près de 85.000 personnes qui sont venues d’elles mêmes de façon spontanée à la place de Nkembo, sans qu’on ne les transporte comme le font ceux d’en face», a-t-il soutenu.
Jean Ping a estimé que cette mobilisation exprime la volonté du peuple gabonais à mettre fin à un régime qui aura dirigé le Gabon pendant près de 50 ans. Dans le même esprit, le candidat consensuel de l’opposition a démenti l’accusation portée contre lui sur l’affaire des cafards. Déclarant que cette «accusation qui, en réalité, arrive à un mois de l’élection présidentielle n’est qu’un mensonge grossier monté de toutes pièces pour des raisons de la cause et auquel les Gabonais n’y croient d’ailleurs pas», a-t-il répondu
Quant à la manière dont il entend gérer le Gabon, s’il était élu au soir du 27 août, Jean Ping a promis opérer une rupture totale avec la gestion du président sortant. «Tout sera radicalement diffèrent ; d’ailleurs je ne ferai qu’un mandat pour donner l’exemple», a-t-il martelé.