Les moins de 30 ans se sentent délaissés par les politiques. Pour les convaincre d’aller voter, les candidats multiplient les promesses.
Les candidats en lice pour la présidentielle du 27 août le savent : aucun d’entre eux ne remportera le scrutin sans avoir auparavant convaincu un maximum de jeunes électeurs. Les chiffres laissent peu de place au doute : selon un dernier recensement, les moins de 25 ans comptent pour plus de 60 % de la population gabonaise.
Côté candidats, le contraste est saisissant. Les Gabonais devront départager quatorze hommes dont la moyenne d’âge frôle les 60 ans. Peu étonnant, dès lors, qu’un grand nombre de jeunes – et, a fortiori, de jeunes femmes –, s’estiment peu représentés.
Manque d’ambition et de représentation
À Libreville, ce manque de visibilité a conduit une partie d’entre eux à tirer un trait sur leurs rêves. Ce que certains appellent « le syndrome du nanisme » : en clair, ils ont de trop « petites » ambitions.... suite de l'article sur Jeune Afrique