Malgré la chute des cours de l’or noir, le pays résiste. En explorant de nouveaux secteurs tout en améliorant la gestion de ses finances. Entretien avec Jean-Fidèle Otandault, directeur général du budget et des finances publiques depuis décembre 2014.
Jeune Afrique : La chute des cours mondiaux de l’or noir a eu une forte répercussion sur l’économie de Port-Gentil, et plus largement du Gabon. Nombre d’entreprises ont licencié, d’autres ont tout simplement fermé. Quels efforts le gouvernement a-t-il déployés pour y remédier ?
Jean-Fidèle Otandault : Au Gabon, cette évolution s’est traduite par une baisse de près de 50 % de la part des recettes pétrolières dans notre PIB. Mais, grâce aux mesures prises par le gouvernement, la part des recettes hors pétrole est passée de 14,6 % à 16,1 % du PIB. Concernant Port-Gentil, les conséquences auraient été encore plus graves si les autorités n’avaient pas engagé des chantiers pour édifier les infrastructures dont la ville a besoin.