Alternative intéressante, peut-être trouverez-vous au marché populaire, votre tenue de mariage.
Du marché de Mont-Bouët, en passant par Nkembo et le carrefour Rio, autant de coins, à Libreville, qui constituent aujourd’hui de bonnes adresses pour les inconditionnels de la friperie. Il en est de la tenue quotidienne, comme de celle des jours extraordinaires, tels les mariages. Si le prix d'une robe peut être exorbitant en boutique, elle s'achète ici entre entre 50 et 70 000 francs. « Chaque mardi et samedi, je déballe des ballots de robes. Chacune y trouve son compte. Je vends des robes princesses, sirène, ensembles bustier... », nous précise un des fripiers, installé à l'ex-gare routière.
Dès 8h du matin, les clientes se battent (presque) pour s’arracher les tenues nuptiales. Après l’achat, le pressing constitue la prochaine étape pour donner une touche éclatante à la robe. « J’étais de passage ce matin. J’ai vu l’affluence et marqué un arrêt. Alors que je n’avais prévu 250 000 frs pour ma robe, j’ai pu avoir un super ensemble avec des perles et paillettes à seulement 120 000 », nous confie Mireille, une autre cliente. Michel, vendeur exerçant au carrefour Rio, nous avoue qu’il ravitaille aussi des vendeurs de prêts-à-porter. « Je leur fais des prix de gros pour facilement écouler ma marchandise. Les prix varient entre 100 et 150 000 francs », indique-t-il. Tout bénéfice.