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Diversification économique : cap vers l’accélération
Publié le mercredi 24 aout 2016   |  Gabon Economie




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Dans le programme de société du chef de l’Etat, la création des richesses par de milliers d’emplois constitue un axe essentiel du prochain septennat.

Le septennat qui s’achève a été marqué par une chute drastique des cours du pétrole. En fait depuis le deuxième semestre 2014, l’or noir qui contribuait à hauteur de 45% dans la création de richesses nationales, a perdu 75% de sa valeur vénale de 2013 par exemple. Cette année-là, il coûtait un peu plus de 100 dollars le baril ! Mais à coup de réformes courageuses et de d’actions souveraines, la stricto-dépendance au pétrole a été maîtrisée au point où, grâce aux efforts engagés par l’Etat pour faire face aux contrecoups de l’effondrement des prix du baril, le niveau d’apport de la manne pétrolière dans le PIB est tombé à 23%.

Ceci est le résultat d’opérations initiées par les plus hautes autorités visant à sortir le pays de l’illusion rentière afin d’intégrer le cycle de production de la richesse grâce aux opérateurs économiques dans des secteurs autrefois grands pourvoyeurs de matières premières. Du coup, pour le chef de l’Etat, c’est en « anticipant par des études, analyses et prévisions, nous ne renoncerons pas à notre ambition d’émergence et de croissance dynamique. Nous nous donnerons les moyens de soutenir les filières économiques qui sont moins dépendantes de la conjoncture internationale. Je pense par exemple à notre secteur du BTP et de la promotion immobilière, je pense à l’économie numérique, au tourisme, à la pêche et l’aquaculture, et bien entendu à l’agriculture».

Pour le chef de l’Etat, le modèle productif a présenté ses bénéfices et doit être étendu, renforcé, amplifié, solidifié et accéléré pour plus de richesses et de croissance. «Notre ambition a été de diversifier nos sources de création des richesses et d’emplois et d sortir le Gabon d’un modèle basé sur la rente notamment pétrolière pour instaurer et consolider un modèle basé sur la production et la transformation locale de nos ressources », explique le chef de l’Etat.

Huit actions phares, d’après le président de la République contribueront à accélérer la transformation structurelle de l’économie, permettant au passage de générer des milliers d’emplois dans le secteur privé formel. Celles-ci portent sur la poursuite et le renforcement du programme Graine avec la création de 25 000 emplois dans la filière agriculture. L’opérationnalisation de la Zone économique à régime privilégié de Nkok ainsi que celle de l'Ile Mandji pour la filière pétrochimie devront permettre créer 5000 emplois. Dans la filière bois, l’on va accentuer le développement du cluster de l’ameublement de Nkok.

Quant à l’économie numérique, il est envisagé la création de la Cité numérique et du savoir dont l’impact sur la création sera de 2 000 emplois ; l’on va également accélérer l’exploration et de l’aménagement minier, assurer l’aménagement et le développement des zones d’intérêt touristique afin de créer 5 000 emplois ; restructurer la filière pêche- aquaculture afin d’atteindre un objectif de 1 000 emplois.

L’on devra également engager la réforme du dispositif des activités génératrices de revenus pour financer la montée en capacité des petits opérateurs de services informels. Au-delà de ces actions contenues dans son projet de société, l’économie doit continuer à connaître une croissance vigoureuse comme lors de ces sept dernières, de 5,7% en moyenne, soit quatre fois plus importante que la croissance des sept années précédant mon mandat.

Ce résultat a été atteint grâce à une croissance dynamique de filières qui s’imposent comme de nouveaux moteurs de croissance de l’économie gabonaise, dans les services et l’industrie. «Notre économie doit continuer à connaître une croissance vigoureuse comme lors de ces sept dernières années, de 5,7% en moyenne soit quatre fois plus importante que la croissance des sept précédentes années de mon mandat. Ce résultat a été atteint grâce à une croissance dynamique des filières qui s’imposent comme nouveaux moteurs de croissance de l’économie gabonaise, dans les services et l’industrie», précise le président de la République.

Ce sont autant de filières qui créent massivement des emplois et qui peuvent, selon le chef de l’Etat, permettre d’offrir des opportunités de qualité aux jeunes tant sur le marché intérieur que sur les marchés régional et international. «Je tiens à affirmer, sur la base de faits et réalisations économiques avérés, ma certitude d’être le candidat le mieux à même de redynamiser l’économie pour créer massivement des richesses et des emplois privés, en cette période d’incertitude liée à une conjoncture économique internationale défavorable », explique le chef de l’Etat.

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